|  Le coup d'envoi | Une fois les arbres coupés pour nous dégager la vue et la luminosité en position sud et sud-est (aucun état d'âme, les arbres étaient de toute façon malades), c'est avec l'entrée en lice des engins de terrassement que le chantier se matérialise vraiment. Le maître d'oeuvre avait calculé un décaissement de 600 mètres cubes, au final son estimation s'avérera juste en dépit des calculs du terrassier, constat d'huissier à l'appui. Le terrassement va cependant s'écouler sur plusieurs semaines et nous aurons à gérer le problème d'évacuation d'une partie de la terre, "détail" qui avait échappé au maître d'oeuvre !
Si des professionnel comme des "hommes de l'art" n'y pensent pas, comment le pourrions-nous en tant que non spécialistes ? Nous allons devoir rester vigilant et s'il le faut prendre les mesures qui s'imposent si après le recadrage effectué aucune amélioration ne se fait jour. |
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|  Les bonnes surprises... | Décaisser un terrain est une opération qui peut révéler bien des surprises, bonnes ou moins bonnes. L'étude de sol en notre possession, réalisée par carottage et récupérée d'un précédent acquéreur potentiel du terrain, ne montrait a priori pas de difficultés majeures. L'incertitude portait sur la présence de gravier et à quelle profondeur, la mise à jour possible de la source qui passe forcément non loin du terrain puisqu'un ancien lavoir existe au bas de la propriété ainsi que la composition du sol et sous-sol.
La pente naturelle du terrain après terrassement et la composition du sol devait nous révéler d'excellentes nouvelles:
| - Passée la couche d'humus de terre végétale des premiers 30 cms, le terrain est constitué de marne, un terre calcaire et argileuse plutôt bonne pour réaliser des fondations
- Sous la marne se trouve à l'endroit prévu de l'implantation du champ d'épandage un sol sableux, ce qui est totalement idéal si d'aventure la mairie ne devait pas procéder au raccordement au tout à l'égout. Nous apprendrons plus tard que ceci sera effectivement le cas, nous dispensant d'une fosse sceptique et d'un champ d'épandage, toujours problématique.
- La source passe a priori derrière la maison en limite de propriété, donc pas de risque important de remontée des eaux ni d'humidité.
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|  ... et les moins bonnes | Une possible erreur commise sur les questions de calcul du mètre-cubage de la terre et son évacuation nous oblige à redoubler de créativité pour savoir qu'en faire. Les annonces passées sur internet pour don de cette terre donne quelques résultats mais pas suffisamment jusqu'à présent pour nous débarrasser du surplus. Nous procéderons à l'élévation de talus sur les côtés du terrain permettant de nous affranchir d'éventuels vis-à-vis, nous repousserons la terre sur le devant du terrain contre un enrochement mais il est possible qu'il en reste encore un peu. Avis aux amateurs de remblais....
D'autre part, l'enrochement non prévu devant le terrain devra être assez important et promet d'être assez onéreux. Nonobstant toute considération d'ordre économique, impossible de passer sous silence l'erreur de l'ex-propriétaire, qui pour vendre une parcelle contiguë, a accepté verbalement puis refusé verbalement (ah le respect de la parole donnée...) de nous accorder un droit de passage sur une bande de 10 mètres au bas de la propriété sur l'autre parcelle (qui ne peut servir qu'à çà de toute façon!), ce qui lui aurait permis de:
| - Disposer d'une parcelle à la vente ayant une vue dégagée. Ce ne sera plus le cas puisque nous allons réaliser un talus au bas de la propriété, c'est à dire en plein milieu du champ de vision d'un futur acquéreur. Sachant que dans cette zone la valeur du terrain c'est principalement son calme et sa vue...
- Terrasser sans frais toute une zone qui reviendra à l'acquéreur et ainsi vendre plus cher sa parcelle.
- De n'engager aucun frais de notaires pour porter modification aux plans existants, puisque comme proposé nous les aurions pris en charge.
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| Une véritable leçon de ce qu'il faut faire pour jouer contre ses intérêts !! Comme dit le proverbe, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.... |
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