 CESI: le chauffe-eau solaire individuel | Le soleil, énergie inépuisable ? C'est certain, à l'échelle de la vie humaine. Considérer un CESI comme une bonne affaire financière est en revanche plus aléatoire: la durée de vie de l'équipement et les conditions d'ensoleillement sont des variables hors de notre portée mais pourtant fondamentales dans l'équation.
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| En ce qui concerne la durée de vie du chauffe-eau solaire, généralement on table sur 10 à 20 ans, 15 semblant être une moyenne déjà plutôt dans le haut de la fourchette. Il faut donc optimiser le couple "coût global d'acquisition + durée de vie", peut-être en privilégiant les marques au détriment des premiers prix chinois, plus aléatoires.
La formule "nombre d'occupants x 850 x prix kWh" permet d'estimer la facture de l'eau chaude pour un foyer, soit 328€/an pour notre cas avec un KWH à 0.11€. Si l'on prend l'hypothèse d'un gain de 70% avec un matériel performant, celà fait donc environ 210€/an...ou 2100€ sur dix ans à coût du KWh identique. En tablant sur une hausse moyenne de 10% du KwH sur les 10 prochaines années, ce chiffre est plus que multiplié par deux mais nous supporterons en revanche un coût de maintenance qui ramènerait l'économie autour de 3500€. Sans crédit d'impôts, il faudrait donc que l'installation tienne à peu près 20 ans pour être rentable... sauf à considérer une explosion du prix du KWh, scénario plausible vu l'environnement macro-économique actuel ! L'équation économique ne va pas vers un gain court terme, plutôt 12 ou 13 années pour amortir l'installation, mais suit en revanche le sens de l'histoire.
A cette heure, il n'est pas certain que cette installation soit une priorité, loin s'en faut. Nous partons plutôt sur un ballon thermodynamique dont les performances sont similaires et présente un moindre impact visuel en toiture terrasse. Question coût mensuel, le CETD de De Dietrich consomme 1.9 Kwh/heure pour produire une eau à 45°C. Sur une base de 6 heures par jour, son coût mensuel est donc en production d'ECS d'environ 41€ pour un Kwh à 0.12€.
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|   VMC Double Flux: un équipement clé de la réussite du projet S'il est, avec l'isolation, un équipement clé d'un projet de maison passive, la VMC double flux est celui-ci.
Pour des questions de rafraîchissement et de maintien de températures stables lors de pointes de froid ou de grosses vagues de chaleur, nous avons voulu coupler la VMC double-flux à un puit canadien, ce qui assure un minimum constant de 17°C environ dans la maison. Bien entendu, ce n'est pas la seule possibilité de tempérer la maison (le vitrage et les occultations jouent à ce titre un rôle primordial), cependant c'est un élément important et peu coûteux duquel il eût été dommage de se priver.
Pour la VMC double flux et le puits canadien, nous avons opté pour du matériel ayant déjà fait ses preuves dans des maisons passives: une VMC double-flux ZEHNDER (matériel certifié Passiv'haus) d'une capacité de 350 mètre cube / heure et le puits canadien à eau glycolée dispose d'une régulation intégrée, pouvant assurer un débit encore supérieur. Question rendement, celui-ci culmine à plus de 96% pour la VMC, ce qui place ce matériel parmi les tous meilleurs du marché.
Le dessin ci-contre montre le principe de fonctionnement d'une VMC double-flux couplée à un puits canadien, solution permettant d'optimiser sa température intérieure et par conséquent le coût du chauffage/rafraîchissement de la maison.
Plus que n'importe quel autre élément (CESI, récupération d'eau, photovoltaïque, etc...), la VMC double-flux et le puits canadien sont les deux investissements à privilégier: s'ils ne bénéficient d'aucune aide fiscale, ils sont en revanche les premiers contributeurs aux économies !! 
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