 Une fois les murs montés et la maison hors d'eau et hors d'air, la prochaine étape a été celle de couler la dalle. Une dalle de béton, dont les caractéristiques de résistance, d'épaisseur et de planéité doivent garantir une non-fissuration, une inertie thermique forte ainsi qu'un aspect de surface permettant une pose de parquet et/ou carrelage sans réagréage.
La préparation de la dalle a donc été minutieuse, du choix du treillis métallique devant correspondre au DTU13.3 à la façon de le disposer et d'y faire passer les réseaux d'électricité et de plomberie. Le treillis à été posé sur des morceaux d'agglo et non à même le sol comme l'ingénieur béton venu pour le chantier nous a confirmé l'avoir malheureusement vu trop souvent sur d'autres chantiers. En périphérie des murs, afin que la pare-vapeur ne soit pas malencontreusement déchiré, les treillis ont été bloqués par des bandes d'Efisol d'environ 8 à 10 cms, les-dites bandes se superposant à celles d'en dessous: la maison possède donc sur sa périphérie de gros murs de 30 cms d'isolant haute qualité. Le scotchage du polyane en remontée de murs au-delà de la hauteur de dalle coulée permet de garantir une isolation a priori parfaite.
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Le 24 février, la dalle a donc été coulée, ce qui pour les 200m² de surface du rez-de-chaussée (garage inclus), aura nécessité pas moins de 41 mètres cubes de béton auto-lissant, 4 personnes de l'entreprise de maçonnerie et un total de 16 heures de travail. |
|  Un véritable micro-climat tropical... |
Une fois la dalle coulée, pas d'autres choix que d'attendre le séchage de celle-ci. Même si le béton permet d'être foulé 24 heures après, nous avons pris le parti de ne pas faire travailler d'entreprise jusqu'au lundi suivant - soit 4 jours complets - histoire d'être certain que la force de la prise soit bonne.
Nous sommes revenus voir le chantier deux jours après que la dalle ait été coulée, et lorsque nous sommes rentrés dans la maison pour voir le résultat visuel, nous avons eu une surprise de taille: la maison dans sa zone passive bénéficiait d'un micro-climat digne des tropiques, humide et très chaud. Température extérieure: 6°C, température intérieure: 28°C....!!
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|  L'explication tient à la conjugaison de trois facteurs:
- l'isolation d'une maison passive ne laisse pas passer l'air extérieur à l'intérieur sans VMC double flux, pas encore installée
- le séchage du béton produit une réaction exothermique dégageant humidité et chaleur
- en raison de la nature du béton auto-lissant choisi, il nous était interdit de ventiler, même naturellement par l'ouverture de portes et fenêtres.
Donc si la moiteur et des gouttes vous tombent dessus lors de la réalisation d'un projet similaire au nôtre, pas de panique car celà s'explique parfaitement et relève de la normalité pendant la période de séchage !
Le graphique ci-contre vous donne une idée du temps de prise du béton en fonction de la température d'un chantier |
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